En Allemagne, des amendes de 10.000 euros pour «mégenrage» - Libre Média

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Le 1er novembre, des centaines d'organisations de femmes dans le monde se rassembleront devant les ambassades et consulats allemands pour protester contre l’entrée en vigueur d’une loi extrêmement régressive en matière de droits parentaux. 

 Le 1er novembre 2024 à 12h05, le Réseau Féministe Québécois appelle à manifester devant le Consulat allemand de Montréal pour protester contre l’entrée en vigueur d'une loi inédite sur «l’auto-identification de genre».

 Précédent grave

 Adoptée le 12 avril 2024, la «loi sur l'auto-identification» (Selbstbestimmungsgesetz) entrera en vigueur en Allemagne le 1er novembre 2024. Cette loi permet de remplacer légalement le sexe par le genre conformément à la volonté du lobby pro-trans.

 Dès son application, il sera possible pour toute personne de changer son état civil pour le sexe opposé, ainsi que son prénom, et ce, chaque année.

 Tout individu refusant de reconnaître la nouvelle «identité de genre» d’un homme trans devenu «femme» pourra recevoir une amende pouvant atteindre 10.000 euros.

 Quant aux parents, ils pourront toujours constater le sexe de leur nouveau-né, mais à partir de cinq ans, le consentement de leur enfant sera exigé. Un adolescent de plus de 14 ans pourra même saisir le tribunal des affaires familiales si ses parents refusent de reconnaitre sa «transition».

 

Recul juridique  

Selon des féministes québécoises comme Alexandra Houle, cette loi – dont d’autres pays pourraient s’inspirer – va à l'encontre des engagements pris par l'Allemagne au sein de la communauté internationale, notamment avec la ratification de la Convention des Nations Unies sur l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) et de la Convention d'Istanbul sur la protection des femmes contre la violence fondée sur le sexe.

 L’article 34 de la Constitution allemande garantit également la protection des droits des femmes sur la base de leur sexe, tout comme la Charte canadienne des droits et libertés et la Charte québécoise.

 En légalisant l’auto-identification, cette nouvelle loi érode les protections fondées sur des critères biologiques, pourtant vérifiables et incontestables.

 

La sécurité des femmes compromise  

L'expérience de pays ayant adopté des lois similaires, y compris le Canada, est source de profonde inquiétude dans divers milieux, car la sécurité des femmes et des jeunes filles se voit compromise par ces nouvelles lubies idéologiques.

 En Allemagne, au Canada et dans des régions comme l’Écosse, des hommes s'identifiant comme femmes sont placés dans des prisons pour femmes, y compris des meurtriers violents, agresseurs sexuels et pédophiles.

 À titre d’exemple, le 2 octobre dernier, La Presse a révélé qu’un pédophile récidiviste considéré comme dangereux purgeait sa peine de 32 mois dans une prison pour femmes. Au Canada, au moins douze autre détenus biologiquement masculins se trouvent aujourd’hui dans cette situation.

Rappelons que le 4 avril 2023, le Parti libéral du Québec a demandé la suppression du mot femme dans les textes de loi lors de la réforme du droit de la famille, avant de reculer sous la pression. Le Réseau Féministe Québécois déplore qu’aucune organisation féministe n'ait été consultée et que le Conseil du statut de la femme soit resté silencieux face aux répercussions de ce processus sur les droits des femmes au pays.

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