
L’article rapporte aussi qu’il possédait un compte sur JALF, une application dédiée aux fantasmes sexuels. L’arrestation de Perron est survenue à la suite d’un reportage de Radio-Canada sur la hausse marquée des criminels qui transitionnent d’homme à femme. Mme Mourani s’interroge sur la possibilité que Perron soit incarcéré dans une prison pour femmes malgré son statut de délinquant sexuel.
Après le scandale entourant le meurtrier Mohamed ‘’Levana’’ Al Ballouz, qui demandait à être transféré dans une prison pour femmes après avoir transitionné d’homme à femme pendant les démarches judiciaires entourant son procès, nous faisons maintenant face au cas de Jérémie ‘’Jennifer’’ Perron.
Ce cas est particulier : Perron est inscrit à perpétuité sur le registre national des délinquants sexuels et n’a jamais avisé le registre de son changement de nom et d’identité de genre.
Le registre repose sur la déclaration volontaire des délinquants pour mettre à jour ces informations, ce qui signifie qu’il est impossible pour les corps policiers de savoir que Perron possède désormais une nouvelle identité de genre et un nouveau prénom. Notons que dans le cas de Perron, les services correctionnels et la Commission des libérations étaient au courant du changement d'identité de genre de ce dernier.
Jennifer, contrairement à Jérémie Perron, ne possède en apparence aucun dossier criminel. Comment protéger les femmes et les enfants des délinquants sexuels dans la société si aucun suivi rigoureux n’est assuré ?
Il est temps d’agir. La sécurité des femmes ne peut plus être compromise par des politiques irresponsables. Le Réseau Féministe Québécois est très préoccupé par ces situations, qui ne cessent de se multiplier partout au Canada, que ce soit dans les prisons pour femmes, les refuges pour femmes ou les espaces séparés selon le sexe.
Nous constatons avec effroi que nos institutions préfèrent, une fois de plus, prioriser le ressenti identitaire d’hommes dangereux au détriment de la sécurité des femmes et des enfants.
C’est pourquoi nous avons décidé de lancer une pétition pour dénoncer cette situation et inciter nos élus à agir afin de mettre fin aux transferts d’hommes biologiques dans les prisons pour femmes.
Nos demandes sont claires :
- Mettre fin immédiatement à tous les transferts d’hommes biologiques dans les prisons pour femmes.
- Réviser les politiques actuelles du SCC afin d’inclure des évaluations rigoureuses des risques et garantir que les femmes incarcérées ne soient pas exposées à des situations mettant leur sécurité en péril.
- Créer des unités spéciales pour les personnes transgenres. Ces unités permettraient aux détenus transgenres de purger leur peine dans un environnement respectueux et sécuritaire, tout en garantissant la sécurité des autres détenus. Cette solution offre un équilibre entre le respect des droits des personnes transgenres et la protection des femmes.
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