
Dans l’ombre, cette semaine débute le procès de Mohamed Al Ballouz, qui s’identifie maintenant comme une femme nommée Levana Ballouz, est accusé des meurtres au second degré de sa conjointe Synthia Bussières et des meurtres au premier degré de leurs enfants Zac, 2 ans, et Eliam, 5 ans.
Alors que l’attention médiatique met en lumière le phénomène des influenceurs masculinistes québécois avec la sortie du documentaire Alphas, les gens s’inquiètent de l’impact qu'auront ces hommes au discours conservateur sur les droits des femmes.
Dans l’ombre, cette semaine débute le procès de Mohamed Al Ballouz, qui s’identifie maintenant comme une femme nommée Levana Ballouz, est accusé des meurtres au second degré de sa conjointe Synthia Bussières et des meurtres au premier degré de leurs enfants Zac, 2 ans, et Eliam, 5 ans.
Ballouz a poignardé sa conjointe 23 fois pour la laisser morte dans une mare de sang dans la salle de bain. Il a ensuite assassiné ses petits garçons. Au moment d’écrire ses lignes, la cause de la mort des petits n’est pas encore connue. Trois meurtres commis de sang-froid par un homme dérangé. Ce crime ignoble a fait les manchettes en 2022 et la mort de Synthia Bussières fait partie du triste palmarès des féminicides du Québec.
Identité de genre féminin
Ce violent meurtrier de femme et d’enfants est présentement incarcéré à la prison Leclerc, prison provinciale pour les femmes. Ballouz s’est soudainement découvert une identité de genre féminine en juin 2024 après avoir décidé de se représenter lui-même lors de son procès. Cette histoire nous rappelle le cas du dangereux délinquant sexuel Jody Matthew Burke qui affirmait être dorénavant une femme pour obtenir une sentence plus clémente et espérait être transférer dans une prison fédérale pour femme.
Une politique canadienne permet depuis 2022 à tous les prisonniers ayant une identité de genre qui ne correspond pas au sexe constaté à la naissance de transférer dans une prison en accord avec leur ressenti féminin. Les autorités carcérales n’ont aucun moyen d’évaluer si la personne souffre réellement de dysphorie de genre, on se fie alors à la parole du délinquant.
Rappelons que 44 % des détenues transgenres incarcérées dans les pénitenciers fédéraux ont déjà été condamnées pour des crimes de nature sexuelle, et que 41 % purgent une peine liée à un homicide. Dans la majorité des cas, les victimes étaient des femmes et des enfants. Les prisons fédérales pour femmes ont des unités mère-enfants ce qui permet aux mamans de pouvoir garder leurs enfants avec elles jusqu’à l’âge de 4 ans. Personne n’a pris le temps d’évaluer l’impact de ces transferts sur la population carcérale des femmes et de leurs nourrissons.
Société inclusive
Au Québec, nous sommes fiers d’être une société inclusive et profondément féministe. Nous dénonçons sans problème la culture du viol, les agressions sexuelles, les masculinistes, la misogynie, les féminicides et j’en passe. Nous avons même un tribunal spécialisé pour les victimes d’agressions sexuelles et nous sommes en voie de criminaliser la violence coercitive !
Pourtant, ces hommes accusés des crimes les plus ignobles contre les femmes et les enfants ont la possibilité, avec toute la bienveillance de nos institutions qui se met en 4 pour valider leur identité de genre, de purger leur peine entourée de femmes et d’enfants dans des conditions plus clémentes que dans les prisons pour hommes.
Combien de femmes devons-nous sacrifier pour valider les identités de genre des hommes dangereux ?
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